En résumé c’est : 32 hectares de parc, 60 installations et expositions d’art contemporain, 30 nouveaux jardins dans le cadre du Festival International des Jardins, un Château complètement remeublé, les Écuries et le Parc Historique !
Fondé aux environs de l’an mille par le comte de Blois, le Château deviendra
la propriété de la famille d’Amboise pendant cinq siècles. En 1465, Louis XI
fait raser et brûler Chaumont pour punir Pierre Ier d'Amboise! Le château sera reconstruit! Les Chaumont-Amboise occupent une place éminente dans l’histoire artistique
et politique de la France.
La reine Catherine de Médicis, épouse du roi Henri II, achète le Château en
1550. Le domaine est alors très rentable (péage sur la Loire et nombreuses
terres agricoles). Elle utilise probablement Chaumont comme rendez-vous de
chasse et comme étape entre les châteaux d’Amboise et de Blois.
À la mort d’Henri II en 1559, à l’occasion d’un tournoi, Catherine de
Médicis, devenue gouvernante de la France, demande à son ancienne rivale Diane
de Poitiers de lui rendre le Château de Chenonceau. Ce cadeau du roi est, en
effet, un bien inaliénable car il appartient à la Couronne. Elle lui donne en
échange le Château de Chaumont.
Marie-Charlotte-Constance Say, héritière des raffineries de sucre Say, est,
de 1875 à 1938, la dernière propriétaire privée du Château. Âgée de 17 ans, à
la tête d’une des premières fortunes de France, elle achète le château en mars
1875, et épouse le prince Henri-Amédée de Broglie. Le couple princier
transforme considérablement le Château pour le rendre digne des plus grandes
réceptions.
Son extravagance la plus insolite fut d’accepter le cadeau du
Maharadjah de Kapurthala, l’éléphante prénommée "Miss Pundgi",
acheminée par paquebot depuis Bombay jusqu’à Marseille puis par train jusqu’à
Chaumont.
Les écuries les plus somptueuses et modernes écuries d’Europe, construites
en 1877 par l’architecte Paul-Ernest Sanson à la demande du prince de Broglie.
La sellerie renferme de somptueux harnais réalisés notamment par la maison
Hermès.
« Il était une fois au jardin. Jardin enchanteur, jardin enchanté » voilà
le thème prometteur du 34e Festival
International des Jardins de Chaumont-sur-Loire, à découvrir du
19 avril au 2 novembre 2025. Une invitation dans un monde de légèreté où
l’imaginaire offre l’évasion, où les contes inspirent les décors et la féérie.
Ici on réinterprète l’univers des milles et une nuits, d’Andersen, de
Perrault...! Ce Festival, véritable
laboratoire de création, d’innovation, d’art offre une dimension magique aux
jardins ! Chaque parcelle, signature de son créateur, est un concentré
d’imagination, d’émotion, mais aussi d’excellence esthétique et botanique! Nouvelles
matières, nouvelles plantes, toutes plus surprenantes les unes que les autres,
nouvelles mises en scène, nouvelles techniques… sont au rendez-vous pour
surprendre le visiteur et l’émerveiller.
Anglais, tchèques, italiens, indiens,
brésiliens, chinois et même pour la première fois tunisiens et iraniens. Les
paysagistes de cette édition sont issus du monde du végétal, de l’architecture,
du design, mais aussi de la biologie, de la botanique, de l’écologie. Une mine
d’idées, une pépinière de talents, qui ont offert au festival une renommée
internationale.
25 jardins aux noms enchanteurs nous offrent un voyage, Flora et Zéphyr, l'île de la Félicité, Rhapsodie Himalayenne, le jardin du paradis intérieur, certains accompagnés d'une douce mélodie, tous nous entrainent loin de la réalité.
Les Prés du Goualoup c’est un parc de 10 hectares, créations contemporaines et jardins pérennes. On y trouve le Jardin miroir, le Jardin des nuées, le Jardin carré et rond…Dans les Prés du Goualoup, les arches de jasmin libèrent leur fragrance et tous les sens sont en éveil! On perd ses repères, de la Corée aux Jardins Japonais, du désert Africain on se retrouve dans le Jardin Méditerranéen, les plantes et fleurs à l'honnaur, romarins, pivoines, dahlias, roses anciennes...
18e Saison d’Art du
Domaine de Chaumont-sur-Loire du 29 mars au 2 novembre 2025, emportée
par le thème « Il était une fois… » du Festival International des Jardins, la
Saison d’art 2025 fait vibrer, l’œuvre d’art est vecteur d’émotion, de
surprise, de questionnements. Un voyage intemporel, juste pour ressentir et s’évader.
Dans les écuries: L’éléphant de Daniel Firman en équilibre
sur sa trompe vous promet une vision
enchanteresse et spectaculaire inoubliable !
Dans l’Asinerie, L’herbe aux yeux bleus. Dans la Galerie du Fenil, Claire
Trotignon nous convie à la contemplation d’un fabuleux paysage flottant. Des collages sublimes!
Dans la cour de la ferme, une installation murale monumentale, sublime!
La forêt qui murmure du duo G&K, Katarzyna Kot et
Stéphane Guiran, invite à retrouver l’émerveillement, le sentiment de symbiose
avec la nature. Sur le chemin qui mène au Château, il suffira de pousser la
porte de la Grange aux Abeilles pour être saisi par le grandiose de la sculpture.
Dans le château, la Tour de Diane, transformée en un écrin, s’anime à la lueur du Monde à l’envers d’Anne et Patrick Poirier. Dans la Salle du Porc-Épic, les paysages utopiques et fantasmés de Yann Lacroix se présentent tels des souvenirs de voyage. De luxuriance, il est aussi question dans la Galerie digitale habitée par Meta-Nature IA de Miguel Chevalier. Un moment suspendu, on se laisse entrainer dans le tourbillon coloré de cette nature animée. Prenez le temps de vivre ces quatre tableaux pour quatre saisons. Installée dans les Galeries hautes du Château, l’exposition consacrée à Fabienne Verdier couronne cette programmation.
La chapelle est devenu un espace luxuriant.
La bibliothèque interpelle, le papier a laissé place au verre cristallisé, encore un moment suspendu au cours de cette visite riche de sensations.
Les cuisines sont devenues forêt de cloches!
Le Parc Historique, conçu à partir de 1884 par Henri Duchêne, le plus grand architecte paysagiste français de la fin du XIXe siècle, un parc à l’anglaise de 21 hectares, tel que l’a souhaité le prince de Broglie.
Dans le Parc
historique : Une jolie balade Les âmes sœurs de Stéphane Erouane Dumas, les barques de El Anatsui, l'Arbre aux échelles de François Méchain, des constructions qui racontent leur auteur et que l'on suit comme un fil d'Ariane.
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