L’hindouisme se découvre petit à petit lorsque l’on
parcourt les chemins de l’île. Les temples colorés, les femmes qui portent des
saris traditionnels aux couleurs de l’arc en ciel, les cérémonies qui ont lieu
tout au long de l’année font partie de la découverte de l’île Maurice. Les
boutiques qui rassemblent tous les objets de culte méritent une visite. C’est
dans l’une d’elles que je vous emmène aujourd’hui, à Flacq, petite bourgade de
l’Est.
L’hindouisme n’a pas
de fondement humain. Brahman
est l’ultime et l’absolu, ce dieu unique s’incarne sous plusieurs formes de
divinités. L'imagerie est très colorée.
La religion hindoue a
réuni des dieux et des textes sacrés constituant un ensemble qui permet à
chacun de choisir sa manière d’être croyant, ses pratiques et ses dieux.
Il n’y a pas de
fondateur précis, ni de livre sacré qui agit comme une doctrine, il n’y a que
des recommandations
C’est un mode de vie
plutôt qu’une religion. La base est la conscience de soi
« individuelle » et « universelle » (le rôle de l’homme
dans le monde).
C’est une façon de
vivre et de penser. Le principe est anti-matérialiste
Le but de tout hindou
est d’atteindre le Nirvana, c’est-à-dire l’extinction complète de l’âme pour ne
plus revenir souffrir sur terre. Il faut pour cela atteindre le soi universel à
travers l’amour universel et l’apaisement des désirs.
L’homme en contemplant
le spectacle de sa vie prend conscience que tout évolue sans cesse mais
découvre que la source de vie est immuable. Tout est transitoire donc les
désirs sont condamnés à l’échec, il faut donc les supprimer pour être heureux.
Pour parvenir à atteindre la dernière réalité immuable, il faut se réincarner
un certain nombre de fois.
Le culte ( puja )
consiste surtout en une succession de rituels quotidiens. Chez lui, le
pratiquant érige un autel avec son dieu et entretient un feu sacré devant lequel il fait des offrandes. La maison est
un lieu sacré, premier sanctuaire de la vie religieuse. Une pièce est réservée
au culte, lieu de recueillement familial où l'on brûle de l’encens, récite ou chante des textes sacrés.
Voilà pourquoi vous croiserez ces boutiques colorées
dans tous les villages de l’île ! Elles fournissent à tous les accessoires nécessaires à ces rituels.
On y retrouve toujours à peu près les mêmes éléments.
Les statues des Dieux, Shiva, Ganeh, Muruga, Kali,
dans tous les formats.
Les couronnes de fleurs que l’on offre aux Dieux les
jours de fête, pour des requêtes particulières, des habits colorés et scintillants pour attirer leur bienveillance.
Les encens qui accentuent le côté mystique et aident à
la spiritualité se déclinent dans toutes les senteurs.
Les petits récipients de terre cuite, diyas, qui
deviennent lampe quand elles sont remplies d’huile et que l’on y ajoute une
mèche. Lors de la célébration de Divali, fête de la lumière, du bien sur le mal, elles éclairent les allées et les maisons et donnent un air de fête à toute l'île.
Les symboles des dieux, le trident de Shiva, l’emblème
de Muruga, le shaktivel et la plume de paon, les colliers de prière, de somptueux bracelets de chevilles ornés de
clochettes, les objets de prière en laiton utilisés pendant les cérémonies, des
vêtements pour habiller les dieux, les instruments de musique se côtoient et
nous émerveillent. Ils sont utilisés au quotidien et je vous invite à entrer dans ces boutiques
lorsque vous en croisez une. Dépaysement et surtout rencontre avec la réalité de ces mauriciens respectueux des traditions et de la foi.
La religion à Maurice fait partie de la culture de la
vie du pays, alors partez à sa rencontre, l'île Maurice spirituelle vous attend et vous offrira en retour des expériences uniques.
La cérémonie du Thaipoosam Cavadee est impressionnante, je vous
l’explique et vous initie à ses rituels dans plusieurs reportages, un clic par ici !
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